cmd #27
rond
Publié le 23/12/2021
rond
Publié le 23/12/2021
Drôle de période que cette semaine précédant Noël. J'ai encore fait une Guillaume, c'est à dire rester travailler avec l'arrière pensée malicieuse de la personne qui a compris : 80% des collègues ne sont pas là, on nous laisse donc tranquille sur les projets qui nous tiennent à coeur et la productivité quadruple. Stonks.
Or, il y a un univers parallèle qui me semble bien plus chouette maintenant que j'y pense, celui où on a en fait passé la semaine au calme à promener un dogo avec des ami•e•s et de la famille quelque part perdu•e•s loin, disons à tout hasard autour d'une belle maison cachée dans les Cévennes. Avec un grand sapin plein de guirlandes dans le jardin et une vue sur le massif un tout petit peu enneigé et la fumée qui sort des cheminées. S'agira d'y penser pour l'année prochaine. Et d'adopter un chien d'ici là.
Bien bien bien. Voilà donc un épisode 27 qui n'aura pas trop l'esprit de Noël. C'est pas trop le délire de la maison. On sera plutôt sur un mélange de Rock planant, d'Électro expérimental et un peu de Techno. Et je vous ai gardé une petite boutade pour la fin.
On commence tout en douceur et avec un petit trait d'humour. "I Know It Will End", outro de l'album SOL du groupe Sirens of Lesbos (c'est un piège, ils sont suisses) pour faire notre intro à nous.
Je vous conseille le disque en entier. C'est tout doux et si "In Know It Will End" va raisonner trop calme dans les oreilles pour certain•e•s, le reste vient avec plus de rythme et d'énergie.
On dessine une transition tout en continuité avec "Great Chains", même esprit mais un poil plus Pop Rock avec ces cuivres qu'on remarque facilement et qui viennent donner un côté solennel au morceau.
Avec une musique comme ça, on devine qu'un texte grave se cache là dessous.
Sometimes I wander the great chains
Where I know no one knows my name
Bright isles in a sea of every days
J'ai redécouvert UTO cette semaine par le plus grand des hasards et j'ai été surpris. On m'aurait demandé il y a quelques temps ce que je pensais du groupe j'aurais pu répondre que j'aimais bien, sans plus, et que ça sentait la petite Pop qui vieillit mal au fil du temps.
Et bien j'avais tord. Voilà je trouve leurs productions très détaillées comme ici avec "Synthesise". Un double jeu de voix : choeur contre paroles plutôt hip hop. Une rythmique un peu trip hop. C'est un grand oui.
Ce qu'il y a de bien avec la musique, c'est à quel point c'est un espace infini. On peut trouver un jour par hasard sur pan entier qu'on avait complètement loupé et tomber dedans comme dans un trou noir.
J'avais lancé le dernier Ground Control d'Arte ce week-end en fond de tâche et j'y ai découvert Rover, artiste français qui semble avoir fait le tour du monde et être fan de Bowie. Artiste français qui a surtout une voix incroyable.
Samedi matin dernier c'était opération déménagement du poto Vincent pour l'amener dans la coloc du poto Anthony.
Le grain de sable dans cette histoire tout à fait banale pour un samedi c'était les 4h de sommeil la nuit précédente. Les faits : 1) tout juste sorti de la la soirée du vendredi passée à piloter des beep boop lumineux pour Méga Gerbille, voilà que je dois rappliquer en vitesse chez moi car ma petite réserve de quilles est priori forte à propos pour d'autres amis qui se sont trouvés orphelins de bar. 2) On a parlé jusqu'à 4h30 du matin d'amour et de vulnérabilité. Autant dire que la machine à laver sur 3 étages c'était complexe.
Cela dit Vincent a de très bon goûts musicaux. J'ai donc pris des notes et voici
où tout ça nous mène. Arrivage direct sur cmd
.
De temps en temps je m'en vais découvrir un morceau de Karftwerk afin de me rappeler quel groupe de sacré génies ils font. Certes allemands mais surtout polyglottes comme on l'entend ici (on pensera aussi à Tour de France). Ils se sont fait plaisir sur l'album Electric Cafe en le sortant en plusieurs langues : allemand, anglais et même espagnol en édition très limitée.
C'est ainsi que s'ouvre la section expérimentale de ce cmd
.
Dans le genre gros délire expérimental voilà Magma que je n'ai découvert que ce week-end. Très vieux groupe de "zeuhl" formé en 1969 et qui a vu un grand nombre de personnes défiler autour du leader Christian Vander au fil des années.
On est sur de la science-fiction musicale ici. Vander a même inventé un language, le Kobaïan, que le groupe utilise pour chanter.
Vous connaissez peut-être "Let No Man Put Asunder" des First Choice. Une sorte d'hymne disco (comme un peu tout bon morceau disco). En voici une cover remixée (cover originale ici) très techno et assez acide avec cet effet wah-wah qui vient poser de la couleur.
Voilà les club sont à nouveaux fermés mais la flamme reste bien vivante dans nos petits coeurs.
Après le déménagement option manque de sommeil j'ai donc dormi 12 heures puis je me suis concentré sur la discographie de In Aeternam Vale (IAV de son petit surnom).
Si cela fait un bon moment que je tourne autour du bonhomme (formidable souvenir du premier Paco Tyson) je m'étais jamais posé pour remonter aux débuts incroyables du groupe. In Aeternam Vale a commencé format duo au milieu des années 80 dans un esprit "c'est l'apocalypse post-punk dans mon garage".
Autant vous dire que ce "Je Ai Dissous" techno fait assez politiquement correcte à côté mais allez donc creuser vous aussi au fond du Bandcamp qui va bien. Une dernière chose, si vous croisez de vielles cassettes de IAV un jour mettez les de côté pour moi, je vous ferais des bisous.
Je ne pouvais pas m'empêcher de passer complètement à côté du thème de Noël.
Voilà donc quelques sons de basse-cour (oui oui, on reste esprit cmd
jusqu'au
bout) pour fêter le passage du père Noël et les moult cadeaux qu'il dépose aux
pieds de sapins.
Alors, Joyeux Noël aux personnes qui le fêtent. Bons moments en famille à vous et à vendredi prochain :)