cmd #51
metro artwork
Publié le 10/06/2022
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Publié le 10/06/2022
Hop hop hop! L'écriture de ce cmd
s'est faite un peu en avance. La fin de
semaine s'est passée à Paris. Et une semaine à Paris c'est rarement beaucoup de
temps pour cmd
bien qu'il y en ait beaucoup plus pour aller boire des coups,
aller savoir pourquoi.
Bref, c'était pas plus mal de commencer tôt voyez vous car j'avais déjà trop de
morceaux et il fallait déjà faire le tri. Comme quoi ça produit fort dans les
entrailles de cmd
.
Au programme, de l'éclectisme. Des dérivés du Rock (Indie, Pop), de la Synth Pop, le retour de la Techno qui tape. C'était une bien belle semaine.
On commence doux, comme un après midi de printemps (c'est toujours le printemps si j'en crois mon calendrier). C'est The Whitest Boy Alive qui nous livre "Golden Cage" posé sur une ligne de basse très funky.
Ça s'écoute comme un sirote une ginger beer en vacances. Tout relax et l'esprit qui divague.
On fait un petit détour sur une pépite, tout en dentelle funky. C'est chez l'impressionnant Herbie Hancock que cela ça se passe et on ne trompe jamais. C'est un comme un bon caviste en fait : on ressort toujours avec du glouglou de qualité.
Pas de voix dans "Gentle Toughts" mais c'est tout comme. L'instrumental donne l'effet d'une vrai narration, avec ces petits passages champêtres et nonchalants qui donnent juste envie d'aller se balader dehors au soleil et de ne plus jamais rentrer de week-end.
Un jour j'irai creuser la discographie complète de Hancock. C'est une promesse à moi même. Il y a caché quelque part là bas des morceaux quasi-expérimentaux que j'ai entendu par hasard et que j'ai perdu depuis ...
Je vous parlais la semaine dernière de Nicolas Ker qui a eu une vie musicale assez riche, notamment comme frontman de Poni Hoax, groupe de Rock français au parfum un peu New Wave dans lequel on peut aussi trouver Laurent Bardainne qu'on a déjà entendu par ici.
Je suis allé creuser un peu et j'ai trouvé cette belle balade un peu grisouillarde. C'est apparement une caractéristique du groupe. Disons qu'on ne les écoute pas pour retrouver le sourire et l'envie de faire la fête. Ça en reste très beau, notamment cette délicate mélodie à la guitare, soutenue par une atmosphère enveloppante à la fois percussive (le piano) et et planant (le synthé).
"Éclectique", je vous avais prévenu. On reste côté français pour la Pop électronique de Jaune. J'ai appris, j'ai mis du temps, je crois, à apprécier la Pop française du style qui passe sur FIP ou sur Nova parfois. C'est Pop un peu bourgeoise parfois.
Moins de 2000 vues sur Youtube depuis 2019, nous sommes sur un secteur de niche.
Il y avait du easy life dans le dernier
cmd
mais ce n'était pas assez.
Je suis allé écouter un album ou deux pour les entendre à nouveau aujourd'hui et
voilà ce sur quoi je suis tombé. Un morceau beau mais triste.
I've got something
And there's always something wrong
If it's HD, it's too graphic for me Dumb down
this realness, leave me feeling
Nothing Even if there's nothing wrong And
Sundays, with no dopamine
There's no happiness hanging beside me
Samedi dernier Trempo invitait Mutant Radio, une radio géorgienne assez underground. Le truc de niche - dans mon top 2 des radios ever. Alors, comme un petit enfant le matin à Noël j'étais très impatient de découvrir cette radio, enfin les gens qui la font vivre.
Cette soirée était un sans faute. En petit comité sur la terrasse de Trempo, 3 sets tous aussi intéressants les uns que les autres et, comme d'habitude quand la musique est bonne, Shazam était complètement perdu.
À un moment ,je ne sais plus trop quand : cette techno breakée et presque Dub à la mélodie, dans l'esprit Bleep, mélangeant House acide et techno de Detroit.
Augmenter le tempo pour aller caresser la Trance mais sans y aller façon bulldozer : c'était tout l'enjeu du dernier set, samedi. Du grand art afin de subtilement embarquer tout le public avec soi.
Exemple ici avec "Bull of Heavens" que j'aime beaucoup. Ça défile vite à la rythmique mais la narration est plus lente. 9 minutes portées par les nappes et les synthés.
J'aime beaucoup ce "Love at First Sight" et le calme qui s'échappe du morceau. Peut-être du fait des voix, peut-être du jeu de basse.
C'est la première fois que je vois une des personnes à l'origine d'un morceau (1983, ici, tout de même), venir préciser dans un commentaire Youtube 35 ans plus tard quelques détails sur le jeu à la guitare et annoncer une tournée solo. C'est ici.
Ce week-end dans la voiture avec mes parents, FIP avait décidé de se la jouer retro, à passer de la New Wave et du vieux Pop Rock comme le "Johnny and Mary" de Robert Palmer.
Un retour dans le passé pour mes parents. L'occasion pour moi de leur raconter comment cette musique revenait, comme intemporelle, dans les mix des DJs en club, sur les radios géorgiennes alternatives, dans le blockhaus à côté de chez moi. Partout où la musique sonne bien, en gros.
C'était chouette de partager cela avec eux, et d'y goûter une fois de plus ici.
C'est ça aussi, cmd
.