cmd #58

chien pas content
Publié le 29/07/2022
chien pas content
Publié le 29/07/2022
Sans surprise, voilà un nouveau cmd
pour cette fin de mois de Juillet. Par la
force des choses, nous avons pour aujourd'hui quelque chose de très
contemplatif. On va aller chercher les morceaux longs. Ceux dans lesquels on
peut se perdre 10 minutes.
Pas peu fier de cet épisode-ci. Il y en a comme ça que je ne sens pas du tout la semaine démarrant, mais, quand est venue l'heure de tout rédiger, le tout s'emboite plutôt pas mal. Vous me direz.
Un seul regret aujourd'hui, ne pas avoir trouvé la place pour un morceau de musique presque concrète de 16 minutes. Un voyage à lui seul.
On commence doux. Drôle de reprise que cette "House of the Rising Sun" the the animals, version flute de bambou (d'où le nom de l'album), solo de guitare bien rock et synthé 70s. Le tout sans voix aucune.
On reconnait le morceau original tout en découvrant quelque chose d'unique. Cover réussie.
On l'aura deviné. C'est japonais.
Hop hop. On continue pas trop perché avec un peu de Funk douce et mélancolique comme un soleil orange qui se couche sur l'horizon chaud.
Ne vous fiez pas au "2014". L'album a certes été publié récemment, mais l'enregistrement date de 1979. Ça fait tout de suite plus de sens. On ne trouve plus vraiment de cette Funk là de nos jours, semble-t-il.
Other night I look up
Dreamin to the signs that take me far into space
L'autre soir je me suis retrouvé devant ce fabuleux concert des Talking Heads : Stop Making Sense. Je vous le conseille vraiment.
J'ai normalement plutôt du mal à réellement accrocher aux musiques du groupe, alors que je trouve leurs productions pourtant géniale sur le papier. Paradoxe. Et bien cela ne m'a pas empêché d'apprécier grandement ce film capté en trois concerts vers 1984. Il démarre avec une scène vide, qui se monte pendant que le groupe joue. Du génie.
Parmi la vingtaine de morceaux, ce très beau "This Must Be the Place (Naive
Melody)" qui vise pile poil dans le thème du cmd
du jours.
Petite pause méditative avec Alaskan Tapes et sa très belle balade "The Sky Sings Its Chorus (For Us Alone) Pt. 1". L'unique présence de "Pt. 1" donne le ton. On est sur quelque chose qui s'étale dans le temps.
Il a une belle progression ce morceau, avec une énergie crescendo, construite petit a petit à coup par la batterie très précise accompagnant violon, guitare électrique, clavier et basse.
Changement de registre. On garde la longueur mais on prend cette fois une boucle Techno minimale et assez grasse qui évolue subtilement pour créer une drôle d'atmosphère noire..
C'est le magnifique 62,54hz de In Aeternam Vale. Ce gaillard reste un de mes artistes préférés avec sa techno à la texture Punk produite au modulaire. Accrochez vous, c'est une trance méditative de 9 minutes.
Alors il semblerait que cmd
commence à avoir sa vie propre. Maintenant que
j'en ai fait la publicité auprès d'ami•e•s et collègues, j'ai le droit à pleins
de chouette retours et de recommandations d'artistes et de morceaux à écouter.
Et ça cela fait super plaisir.
Exemple ici avec Héloïse qui nous propose "Soon" de Swing. Ce n'est pas souvent
qu'on trouve du R&B sur cmd
mais regardez moi ça : c'est planant et ça colle
tout à fait au thème contemplatif du jour. Woop woop, merci Helo !
Aller, on n'est pas encore dans le top 10 des sites les plus visités au monde mais on s'approche.
Les auditeurs et auditrices de FIP le connaissent surement. Pour les autres, voici Sonny Rollins. Jazzman saxophoniste américain né en 1930. Une des personnes les plus importantes dans le monde de jazz.
J'avais je ne sais vraiment pourquoi ce "Where Are You" dans ma liste de lecture toujours plus longue. Le voilà qui tombe à pic. Du bon vieux Jazz - plus précisément du Hard bop dirons les spécialistes, pour les notes de Blues et de Gospel portées au saxo par exemple.
J'avais passé Belief un mardi matin sur Prun, cette année passée. On attendait alors l'album car les premiers morceaux étaient prometteurs, donnant de l'IDM planante. Juste mélange pas évident à trouver.
Le voilà, cet album. On y trouve quelques morceaux qui sont peut-être trop légers et qui donnent encore le sentiment de s'être arrêté trop tôt dans la recherche. Comme si il leur manquait un petit quelque chose essentiel pour les voir se porter par eux mêmes. Malgré ça, je vous le conseille en entier. On y trouve de belles pépites comme ce "Jung".
Je me suis essayé à la production de musique Ambient. Une fois, sur un Pocket Operator 400 de Teenage Engineering et ça donnait ça.
Bon c'était un essai mais dans ma tête ce que je cherchais à atteindre c'était probablement plutôt quelque chose se rapprochant de cet angoissant "What Once Was" que j'aime beaucoup.
Parce que ça manquait un peu de Rock aujourd'hui, je nous ai trouvé un super track de fin.C'est grâce au collègue Damien qui m'avait conseillé d'aller voir les alsaciens de Last Train aux Vielles Charrues. Finalement je les ai loupé sur place. Bravo Guillaume. Mais je me suis rattrapé cette semaine en écoutant leur album The Big Picture. C'est mieux que rien.
Ce morceau éponyme qui va durer 10 minutes, chose rare en Rock qui ne peut que nous faire plaisir ici. La faute à cette longue complainte version solo de guitare volume à fond qui nous tient toute la deuxième moitié.
Merci Damien !