cmd #140
Stéréolux un lundi
Publié le 15/03/2024
Stéréolux un lundi
Publié le 15/03/2024
Le soleil aura fait son effet cette semaine aussi avec une sélection engagée, préparez vous.
C'est principalement Ambient, on doit bien l'avouer, mais dans pléthore de styles différents. On trouvera également un peu de Folk, d'Indie Rock et de Noise.
Démarrage tout doux avec "Fragmented Breath" de Principle, un genre d'Ambient version méditation active. On y suspecte l'usage d'un bon nombre de gongs et on en sort relaxé.
Avant d'attaquer le reste de la sélection Ambient de la semaine - comme l'antithèse du rythme de la semaine, finalement, ces choix musicaux - voilà le coup de coeur de la semaine déniché sur FIP il me semble, pour ne rien changer.
On avait sélectionné Retriever la semaine passée, à partir de leur nouvel album A Room Outside que je n'avais pas encore écouté en entier. En voici un morceau bien saturé, à l'esprit très Indie Rock US.
On aime quand le morceau démarre pour de vrai. On aime les potards vocoder et les guitares poussés bien loin vers les textures.
Retour au calme avec ce long et étrange "Desert of Ice". On a creusé le filon Terry Riley la semaine passée, en mettant un bon paquet de morceaux de côté.
Alors attention, Ambient très années 80 : ça sent le LSD, c'est finalement très inspiré de la musique classique et les sons électroniques sonnent très "Moog", probablement à raison.
Beau voyage.
On traverse les quelques kilomètres qui séparent un type d'Ambient d'un autre, pour aller trouver "Ooh-waa-oh" qui ma foi porte très bien son nom.
On pourrait penser que c'est l'onomatopée que j'utilise le lundi matin quand je prend conscience des 8 réunions qui vont faire ma journée mais non, c'est probablement les exactes paroles de la chanson. Le monde est incroyable.
Attention ne vous fiez pas aux première secondes très calmes du morceau, les guitares se réveillent rapidement dans une ambiance beaucoup plus Metal.
On vous conseille l'album Scope Neglect en entier. Pourtant pas plus habitué que ça au style de musique, j'ai bien aimé ici le rapprochement avec l'Ambient. Côté industriel post-apo, délicates mélodies, nappes discrète - il y a plein de choses à venir chercher là.
Énorme claque le week-end dernier en découvrant la discographie de Maya Shenfeld. On y trouve une musique planante très électronique, très "Moog" par moment, là aussi.
Ce "Body, Electric" est un bon exemple de ce qui nous plait ici : on s'imagine presque en musique de film. Si on n'est pas vraiment sur un sentiment de mélancolie, le morceau est certainement chargé en émotions.
Produit à Berlin, bien entendu.
Et on terminera par un 2nd morceau de Terry Riley, une fois n'est pas coutume. Un beau de morceau de conclusion qui, en 3 minutes, nous prend par la main ambience conclusion d'un film français des années 70.