cmd #91
bisous
Publié le 17/03/2023
bisous
Publié le 17/03/2023
Nouveau vendredi, nouveau cmd
. Le mois de mars défile comme le TGV traverse une plaine : à pleine balle.
Au programme, un peu de tout. S'agirait de garder les oreilles curieuses. Jazz, Pop, Chanson, Funk, Krautrock, Post Punk.
On commence notre épisode éclectique avec un peu de Jazz, c'est bien logique. Un morceau tranquille comme une sorte de lit un matin d'un jour chômé. Un morceau ma foi pas si accessible que ça. Il faut s'accrocher - ce sera le mantra de ce cmd
91.
On continue tranquillou. Avec 10 morceaux aujourd'hui on aura bien le temps de s'énerver plus tard dans ce cmd
.
Pour l'instant on se concentre à se réveiller - pas toujours évident - et pour ne rien brusquer on écoute là quelques beep boop fantaisistes, au risque, assumé, de retourner au pays des songes et continuer ce rêve qui n'avait ni queue ni tête.
Le malheur des algorithmes de recommandation et du scroll infini c'est aussi parfois tomber sur un interview de Brigitte Fontaine.
C'est la faute de FIP, encore, qui avait invité Bonnie Banane et Flavien Berger à reprendre pendant une heure des chansons de Brigitte Fontaine et Areski Belkacem, toutes plus hallucinantes les unes que les autres, puis de Youtube avec qui je me suis laissé entrainé dans la discographie avantgardiste du duo. On en ressort pas indemne.
Voilà un humble petit morceau mi-Jazz mi-Funk qui avait une place toute trouvée dans un cmd
. Des petites notes enfantines par moment, une petite mélodie mélancolique à d'autres. On pense à une fin de vacances ou quelque chose comme ça.
On vire vintage pour venir parler d'amour avec Elli et Jacno et cette Synth Pop bien typé années 80. Ça fait toujours plaisir et ça permet de rester sur le petit nuages de bisous du moment.
Les choses trop belles doivent être préservées
Changement de registre avec la dystopie du morceau minimal "Les Robotos nous tueront" de Fille Unique. Tout est dans le titre, ne cherchez pas un texte plus complet.
Deux sorties récentes côté Faust: Momentaufnahme I et Momentaufnahme II chez Bureau B, forcément. C'est en fait réédité depuis une grosso compilation 1971-1974 qui rassemblait visiblement plusieurs album.
Si on conseille les deux albums à l'écoute, on s'arrêtera particulièrement sur ce morceau à cause de son titre, principalement
Vendredi soir dernier : grosse claque. Les Psychotic Monks à Stéréolux. Un concert probablement difficile d’accès mais qui, pour qui sait se fondre dans le Noise, se sera révélé tout à la fois fabuleux et d’une violence rare.
On avait déjà croisé les quatre moines par ici après la sortie de leur dernier album mais il me fallait en fait les voir en live pour saisir la puissance de leur musique.
S'agit-il encore de musique ? On dirait de l'énergie pure qui court, sombre, courber l’espace temps et nous faire apercevoir un court instant halluciné, un genre de lieu primaire indompté qui serait à la fois enfoui en chacun et aussi partagé autour - lieu dont on aurait l'accès que lors de ces moments à la limite du temps comme celui qui s'est incarné alors vendredi soir en salle Micro.
Il m'a fait beaucoup d'effet ce concert. Je crois que je le digère encore, comme on se remet d'un évènement grave. Je ne peux que vous conseiller de regarder la captation du groupe par CultureBox avec le son bien fort. Ça donne une idée du délire. En attendant, un morceau de 15 minutes.
On aime beaucoup FIP par ici et c'est donc tout naturellement qu'on passe voir les nouvelles sessions Unik quand il y en a. Elles révèlent parfois de sacrées surprises, de drôles de duo, des paires de voix qu'on attendait pas.
Exemple ici avec Catastrophe et Katerine réunis autour de ce beau texte qu'est "Où va la nuit". C'est poétique et doux. Il nous faut bien ça pour nous remettre du Post Punk noisy.
Si tu savais où je vais la nuit
Tu resterais
On retrouve Thumpasaurus, groupe qu'on avait déjà sélectionné pour cmd
il y a deux ou trois semaines. Il faut dire que j'ai réécouté cet album incroyable d'énergie qu'est Thumpaverse et y ait finalement sélectionné une ou deux pépites de plus.
C'est ce qu'il nous faut terminer cet épisode en forme. Bisous bisous.